Viaduc de Garabit
Réservez votre séjour
Date d'arrivée
Date de départ
Type d'hébergement
Camping Auvergne > Actualités > Viaduc de Garabit

Viaduc de Garabit

Les gorges de la Truyère sont réputées pour leur beauté, leur côté sauvage, le rugissement de leurs torrents, les sports d’eaux vives et autres activités de plein air comme la randonnée pratiqués par les sportifs et amoureux de la nature. Près de notre camping Auvergne, ce site naturel d’exception abrite un chef d’œuvre d’ingénierie en métal de plus de 560 mètres de long qui enjambe la Truyère et porte l’empreinte de Gustave Eiffel : le viaduc de Garabit.

Viaduc de Garabit

L’histoire du Viaduc de Garabit

La construction du viaduc de Garabit est née d’une nécessité : celle de franchir la Truyère, un affluent du Lot, pour permettre à la ligne ferroviaire entre Paris et Béziers de traverser le Massif central. Cet ouvrage d’art conçu à la fin du XIXe siècle aurait pu être plus modeste. Il était possible de construire un pont beaucoup moins long, un peu plus bas pour effectuer le franchissement routier. Faire descendre la ligne des Causses par les vallées aurait certes simplifié les choses, mais l’exploitation d’un ouvrage plus modeste aurait aussi été plus coûteuse. Léon Boyer eut l’idée de mettre au point un viaduc XXL à 120 mètres au-dessus des eaux de la Truyère. Pour ce faire, le jeune ingénieur a dû faire preuve d’audace et de génie. La solution du pont suspendu fut rapidement écartée, en raison du risque d’oscillations. Il s’inspira d’un viaduc avec un arc métallique construit au Portugal par la société Eiffel, le viaduc Maria Pia. Terminé en 1884, le viaduc de Garabit près de Ruynes-en-Margeride dans le Cantal fut mis en service quatre ans plus tard, en 1888. Admiré à l’époque et aujourd’hui encore, il constitue l’un d’un plus beaux monuments d’ouvrages d’ingénierie moderne, et le deuxième plus haut viaduc du monde derrière le viaduc de Millau.

Un Viaduc Garabit aux dimensions hors normes

Classé monument historique en 2017, le viaduc de Garabit ou Pont de Garabit a été édifié sur 4 ans, entre 1880 et 1884. Pour le construire, ont été nécessaires plus de 3 100 tonnes de fer, 41 tonnes d’acier, 23 tonnes de fonte et 15 tonnes de plomb. Il mesure 565 m de long et s’élève à 122 m au-dessus de la rivière. La première étape de sa construction, la réalisation des maçonneries, des poutres et des arches, dura 2 ans. Les deux parties du tablier furent achevées en 164 jours (côté Marvejols) et 60 jours (côté Neussargues). La troisième étape consista à lever le grand arc à l’aide de deux grands échafaudages dont la partie supérieure avait une forme de cintre, et de câbles en acier qui permettaient de fixer les premières parties de l’arc au tablier pour le chemin-de-fer du viaduc métallique ainsi que les travées.

Une robe rouge et une vitesse limitée pour l’Aubrac Express

En 1992, le viaduc de Garabit fut peint en rouge pour lui donner un plus bel éclat, un éclat qui contraste davantage avec les monts verdoyants du Cantal. Depuis 2001, il est équipé de projecteurs qui l’illuminent une fois la nuit tombée la ligne de chemin de fer. Actuellement, le viaduc Garabit est toujours en service. L’Aubrac Express le traverse depuis plus d’un siècle, à une vitesse limitée à 30 km/h. Une vitesse idéale pour laisser les voyageurs admirer le paysage, la profondeur des gorges de la Truyère et la complexité de la structure sur laquelle ils circulent, mise en service il y a un siècle.

Plus d’un siècle après sa construction, le viaduc de Garabit demeure, en quelque sorte, le reflet horizontal de la tour Eiffel. Il est notamment observable depuis le petit village de Ruynes en Margeride.

Mis à jour le Précédent : Le pont de Tréboul | Suivant : Pierrefort